Alimentation et maladies cardiovasculaires
Alimentation et Maladies Cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires (MCV) représentent la première cause de mortalité dans les pays occidentaux. Les facteurs de risques de maladies cardiovasculaires sont multiples. A ce jour, il est clairement démontré que l’observance de règles hygiéno-diététiques joue un rôle important dans la prévalence et la prévention des risques de ces maladies.
Définition des maladies cardiovasculaires (1)
Les MCV sont dues aux conséquences de l’athérosclérose, elles constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles regroupent entre autre :
Définition des maladies cardiovasculaires (1)
Les MCV sont dues aux conséquences de l’athérosclérose, elles constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles regroupent entre autre :
- l’hypertension artérielle (élévation de la tension).
- les cardiopathies coronariennes (crise cardiaque ou infarctus).
- les maladies cérébrovasculaires (accident vasculaire cérébral).
- les artériopathies périphériques.
- l’insuffisance cardiaque.
Les causes des MCV sont multifactorielles et la multiplication des facteurs potentialise les risques. Les principaux facteurs de risque sont les suivants : (2)
- le tabagisme - presque toutes les personnes ayant fait un infarctus avant 45 ans sont des fumeurs.
- l’hypertention artérielle (HTA).
- le cholestérol : une élévation du taux des graisses du LDL-cholestérol dans le sang représente un facteur de risque déterminant. Un HDL-cholestérol bas est également un facteur de risque.
- le diabète.
- le surpoids et l'obésité : la valeur du tour de taille comporte en elle-même une bonne valeur indicative d'un risque vasculaire. Il faut être vigilant si le tour de taille est ≥ 88 cm chez la femme et ≥ 102 cm chez l'homme.
- la sédentarité contribue à la survenue ou à l'aggravation des facteurs de risque.
L’observance de règles hygiéno-diététiques permet d’agir sur les différents facteurs. La complexité et le nombre de mécanismes en cause expliquent que les recommandations nutritionnelles sont multiples. En fonction des différents facteurs déviants, il faudra se concentrer sur certains aspects alimentaires. De manières générales les repères de consommation du PNNS (Programme National Nutrition Santé) sont tout à fait adaptés.
Les grandes lignes «hygiéno-diététiques »
L’observance de certaines règles hygiéno-diététiques améliore les résultats des constantes physiologiques et la qualité de vie : tension artérielle, bilan lipidique, poids.
Hypertension artérielle :
Définition
La pression artérielle est normale lorsqu’elle est inférieure à 14/9 (pression systolique/pression diastolique) c'est-à-dire 140/90 mmHg. (Millimètres de mercure).
L’adaptation de ses apports alimentaires améliore les résultats de la tension artérielle. Les adaptations des apports se font sur le sel, l’alcool, le café et l’apport énergétique global.
Les grandes lignes «hygiéno-diététiques »
L’observance de certaines règles hygiéno-diététiques améliore les résultats des constantes physiologiques et la qualité de vie : tension artérielle, bilan lipidique, poids.
Hypertension artérielle :
Définition
La pression artérielle est normale lorsqu’elle est inférieure à 14/9 (pression systolique/pression diastolique) c'est-à-dire 140/90 mmHg. (Millimètres de mercure).
L’adaptation de ses apports alimentaires améliore les résultats de la tension artérielle. Les adaptations des apports se font sur le sel, l’alcool, le café et l’apport énergétique global.
Un excès de sel favorise l’hypertension artérielle. Les besoins se situent autour de 5 à 6g/jour alors que la consommation moyenne oscille entre 8 à 9g/jour.
Un objectif intéressant est donc de contrôler sa quantité de sel ajouté ainsi que le sel caché contenu dans les aliments.
Quelques réflexes à adopter pour réduire l’apport en sel :
Un objectif intéressant est donc de contrôler sa quantité de sel ajouté ainsi que le sel caché contenu dans les aliments.
Quelques réflexes à adopter pour réduire l’apport en sel :
- Réduire le sel de cuisson en pensant à le remplacer par des aromates (persil, ail, ciboulette..), épices (poivre, cumin, muscade, thym, gingembre…), citron…
- Gouter votre plat avant d’ajouter du sel.
- Contrôler les quantités de sels dans les produits industriels en lisant les étiquettes : 1g de sodium (Na) équivaut à 2,5g de sel.
- Idéalement prendre l’habitude de préparer vos plats « maison ».
- Limiter la consommation de gâteaux apéritifs, plats cuisinés, certains fromages, …
- Assurer un apport suffisant en potassium, magnésium (fruits secs et légumes secs : noix, abricots secs, lentilles, flageolets…) et calcium (produits laitiers).
2. Contrôler la consommation de café, de thé.
3. Pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour (vélo, marche, etc…). Acitivité à adapter selon ses capacités physiques. En cas de doute, consultez votre médecin.
4. Perdre du poids, en mangeant de tout un peu et un peu de tout : Alimentation équilibrée et écoute du corps.
4. Perdre du poids, en mangeant de tout un peu et un peu de tout : Alimentation équilibrée et écoute du corps.
Constantes lipidiques
Une élévation du taux des graisses du LDL-cholestérol dans le sang représente un facteur de risque important. Un HDL-cholestérol bas est également un facteur de risque.
Les normes :
- Cholestérol total mesuré : <2g/l
- LDL-cholestérol (Low Density Lipoprotéine) calculé : <1,6g/l
- HDL-cholestérol (High Density Lipoprotéine) mesuré : >0,4g/l
- Triglycérides mesuré : <1,5g/l
Selon les préconisations de votre médecin, le traitement sera en 1ère intention sur la base de modifications hygiéno-diététiques et/ou complété par la prise d’un traitement et l’augmentation de l’activité physique.
Du point de vue alimentaire, il faut se concentrer sur la quantité et la qualité des matières grasses ainsi que l’apport en fibres.
Du point de vue alimentaire, il faut se concentrer sur la quantité et la qualité des matières grasses ainsi que l’apport en fibres.
1. Apporter suffisamment d’aliments contenant des AGPI (Acides Gras PolyInsaturés) riches en « oméga 3 » :
- Consommer 1 à 2 fois par semaine du poisson gras : sardine, maquereau, saumon… également riches en EPA (acide eicosapentaénoïque)et DHA (acide docohéxaénoïque) favorisant la diminution des triglycérides.
- Consommer quotidiennement des huiles 1ère pression à froid telles que noix, soja, colza…
2. Apporter suffisamment d'AGMI (Acides Gras Monoinstarés) dont l'acide oléique que l'on retrouve entre autre dans l'huile d'olive.
3. Limiter l’apport en aliments contenant des AGPI (Acides Gras PolyInsaturés) riches en « oméga 6 », ils agissent positivement sur le LDL-cholestérol mais au delà d’une certaine quantité font baisser le HDL-cholestérol.
4. Limiter les portions d’aliments riches en graisses saturées et acides gras trans :
- Beurre, crème fraîche, fromages, viandes grasses, charcuterie.
- Œufs (4 par semaine).
- Fritures, frites, chips.
- Viennoiseries, pâtisseries, chocolat, biscuits, glaces.... Bien lire les emballages : dans la liste des ingrédients huiles de palme, coprah ; dans les tableaux nutritionnel : pourcentage d’acides gras saturés.
5. Limiter la consommation de sucres rapides qui favorise l’augmentation des triglycérides et la diminution du HDL-cholestérol.
6. Limiter la consommation d'alcool qui favorise l'augmentation des triglycérides.
7. Augmenter l’apport en fibres
6. Limiter la consommation d'alcool qui favorise l'augmentation des triglycérides.
7. Augmenter l’apport en fibres
Les fibres limitent l’absorption du cholestérol et des triglycérides. On trouve les fibres dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.
Pour contrôler au mieux les graisses ajoutées l'idéal est de cuisiner et d'assaisonner soi-même. N'hésitez pas à consulter la rubrique recettes.
Sources :
(1) Définition de l'OMS
(2) Fédération Française de Cardiologie
Pour contrôler au mieux les graisses ajoutées l'idéal est de cuisiner et d'assaisonner soi-même. N'hésitez pas à consulter la rubrique recettes.
Sources :
(1) Définition de l'OMS
(2) Fédération Française de Cardiologie